Chapelet de laquets en myriades.
Plus de 200 miroirs d’eau sont lovés au cœur des replats glaciaires des montagnes du Néouvielle qui dominent Artigusse. Le massif granitique qui s’étend à partir du lac de l’Oule, à une heure de marche, offre une imperméabilité naturelle et des paliers propices à la retenue des eaux. Cette capacité suscite très tôt l’intérêt. A chaque siècle des aménagements vont exploiter ces eaux des bassins de l’Oule et d’Orédon.
18°s : La marine royale, pour assurer la flottaison des bois sur la Neste équipe le bassin-versant de l’Oule de barrages mobiles. Une cascade de 100 mètres dégorge ses eaux au-dessus du cheminement actuel qui mène au refuge de l’Oule.
19°s : l’irrigation agricole des plaines de Gascogne par les 25 kms du canal de la Neste suscite la création du 1° vrai barrage, celui d’Orédon (1866).
20°s : la Compagnie des chemins de fer du Midi crée autour de la 1° guerre mondiale le barrage de l’Oule pour l’usine électrique d’Eget. C’est la plus haute chute d’eau de l’époque en Europe.
21°s : les réserves d’eau du même lac alimentent les enneigeurs de la station de ski de St Lary-Soulan.
Par la vallée d’Aure, suivre Saint-Lary puis Arreau et à Aragnouet tournez à droite en prenant la route d’accès au parking d’Orédon. Sur la route vous trouverez un parking sur votre droite.