Porte de Tournaboup

Cabanes de pierre sèches, toitures de pierre ou végétalisées, espaces de déambulation, enclos et parcours pour les bêtes, couloirs de tri… Coueylas ici, courtaous de là, les vestiges de ces quartiers de cabanes regroupées en situation de replats témoignent d’une activité pastorale vivace. Richesse architecturale, véritable orfèvrerie d’espaces cloisonnées et de pierres aux fonctionnalités précises, ces ensembles se dévoilent aux yeux curieux, comme à vingt minutes d’ici, à la Gaubie : les troupeaux notamment de vaches destinées à la production de lait pour la consommation de chaque famille  s’y rassemblaient en transhumance, offrant une véritable vie sociale d’estives aux bergers. Organisés à proximité d'un cours d’eau pour abreuver troupeaux et conserver le lait et la crème dans des frigos naturels (leytés), ces lieux de vie saisonniers ont peu à peu évolué avec les usages pastoraux sur le massif du Néouvielle. Ici, aujourd’hui, l’élevage extensif orienté vers la production de races à viande concourt aussi à l’entretien des espaces ouverts, forts utiles pour le domaine skiable du Grand Tourmalet.

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